Ce qu’il faut savoir sur le traitement des boues et des affluents

Ce qu'il faut savoir sur le traitement des boues et des affluents

Aujourd’hui, pour qu’on puisse vivre en ville sans devoir subir une pollution importante de la part des sites industriels, on se doit de traiter les effluents qui en émanent. Cela signifie entre autres d’effectuer du compostage, de traiter les eaux afin qu’elles ne polluent pas les sols, d’incinérer les éléments qu’on ne peut recycler… Il s’agit d’un domaine aussi vaste que complexe. Pour cet article, on a sélectionné pour vous des éléments à avoir en tête sur ce sujet ô combien important !

On distingue plusieurs grandes étapes de traitement

Comme les boues et les affluents ne peuvent pas être pris à la légère, on s’organise aujourd’hui pour effectuer le traitement en plusieurs étapes. Celles-ci sont généralement au nombre de trois : 

  • Le prétraitement qui consiste à éliminer dans un premier temps les éléments solides, les huiles et les sables. Ceux-ci peuvent en effet obstruer les équipements et les endommager.
  • Le traitement primaire qui vise pour sa part à séparer les matières en suspension et les matières dissoutes. Pour plus d’informations, cliquez ici.
  • Le traitement secondaire avec lequel on va utiliser principalement des procédés biologiques et chimiques pour dégrader les matières organiques. L’enjeu est d’éliminer les métaux lourds et autres substances toxiques.

Le traitement des boues rend possible la production d’eau épurée

Une fois que la boue a été traitée dans une station d’épuration des eaux usées ou bien dans une station de traitement des boues d’eau potable, vous vous demandez peut-être ce qu’on en fait. La réponse est simple : on obtient de l’eau épurée qui peut être réutilisée ou rejetée dans le milieu naturel, selon les normes de qualité en vigueur. Dans certains cas, on peut également produire des boues résiduaires qui peuvent être valorisées en fonction de leur potentiel énergétique.

Il existe ainsi un business dans ce milieu avec des créations d’emploi, ce qui est une bonne nouvelle si on veut lutter contre le changement climatique.